Je sais c'est con à dire
mais c'est comme cela
que je te préfére
avec tes cheveux défaits
tes méches blondes
et ton sourire en coin
dis-moi est-ce que tu viendras à ma féte
à cette pendaison de la crémaillaire
quoi qu'avec ton serre-téte
tirés en arriére
ils me donnent des envies
de caresses à la volée
serais-tu plutôt timide ou trop polie
à me vouvoyer pour louvoyer
entre mes diverses demandes
je ne sais pas vraiment si je t'intéresse
ou si je te crée des petits stress
quand je sens ton souffle
proche sur mon front
alors que tu m'étires le cou
je suis tentà de t'embrasser
du bout des lèvres
et te sussurer des mots
doux sauce aigre douce
livraison express take away
et tes mains qui m'étendent les doigts
je les aggriperai volontiers
pour d'autres étreintes
j'aimerai te rencontrer ailleurs
que dans cette salle à espalier
je réve d'aller jouer avec toi
une partie de badminton
échanger quelques volants
quelques propos afriolants
une promenade à vélo
à bout de souffle
échanger quelques courbatures
dans la forest de Soignes
dis-moi oui
dis-moi que tu viendras
à cette fête de noel
depuis le temps que je parle de toi autour de moi
que j'attends impatiemment la quinzaine suivante
comme on prépare une féte
j'aimerai te faire tourner la téte
à l'heure de la danse
avec mes dernières prescriptions
je t'ai offert 2 win for life
osée déclaration d'amour codée
fallait bien déjouer ton retrait
attendant le jour où je te ferai
une plus belle déclamation
on est samedi soir
tu n'es pas très loin
d'ici d'ailleurs
que peux-tu bien faire
faudra penser à refaire mes strechings
à aller chercher un string léopard
j'aimerai t'appeller
aller te chercher
essayer de te faire rire
mais voilé
je ne sais pas
quel est ton numéro mobile
quelle bouteille choisir
pour aller à ce souper
je n'arrive pas à savoir
si tu es célibataire
je sais c'est con à dire
mais je crois
que je t'aime
mais ce qu'il y a surtout
c'est que j'ai envie de te le dire
je regarde ce catalogue ikea
la commode mobile
en rouge vif sur roulettes
ira bien dans la cuisine
dis-moi oui
dis-moi que tu viendras
à ma fête de noel
dis-moi oui
dis-moi que tu viendras
à cette féte de noel
depuis le temps que je parle de toi autour de moi
que j'attends impatiemment la quinzaine suivante
comme on prépare une fête
j'aimerai te faire tourner
à l'heure de la danse
dis-moi oui
dis-moi que tu viendras
allez ne te forces pas trop
tu n'as qu'à sourire
et le reste coulera de source
comme un bain de jouvence
dis-moi oui
dis-moi que tu acceptes mon invitation
samedi, novembre 30, 2002
mercredi, octobre 30, 2002
EVIDEMMENT
évidemment
évide amant
lit vide ment
et vie d'amant
avidement
je joue toujours la tragédie
tu ne dois plus demander
certain que me congédie
d'avance mes avances
banale comédie de paradoxes
puisque rien ne tombera
qui l'eut cru tout cru
du ciel dans mon escarcelle
alors attendre passif, croire lascif
trés peu pour moi
mais ne plus s'obstiner
comment renouveller le rôle
trouver de nouvelles paroles
faudra bien démarrer
sans quémander
larguer les ammares
splash dans la mare
ignifuger le peu aux poudres
perlinpinpin brillant dans les yeux
s'il n'est pas possible
alors autant en emporte ce désir
auquel je ne sais encore
au corps me résoudre
va seulement savoir si
l'affaire est mal partie
le paquet mal ficelé
la porcelaine déjé brisée
tu l'as lu dénudé
toi seule y a posé les doigts
vue des dessous d'une carapace
pesé les défauts de la cuirasse
dénuée d'intérét ma carcasse
M'aurais-tu déjé répondu?
Que demandais-je déjé?
évide amant
lit vide ment
et vie d'amant
avidement
je joue toujours la tragédie
tu ne dois plus demander
certain que me congédie
d'avance mes avances
banale comédie de paradoxes
puisque rien ne tombera
qui l'eut cru tout cru
du ciel dans mon escarcelle
alors attendre passif, croire lascif
trés peu pour moi
mais ne plus s'obstiner
comment renouveller le rôle
trouver de nouvelles paroles
faudra bien démarrer
sans quémander
larguer les ammares
splash dans la mare
ignifuger le peu aux poudres
perlinpinpin brillant dans les yeux
s'il n'est pas possible
alors autant en emporte ce désir
auquel je ne sais encore
au corps me résoudre
va seulement savoir si
l'affaire est mal partie
le paquet mal ficelé
la porcelaine déjé brisée
tu l'as lu dénudé
toi seule y a posé les doigts
vue des dessous d'une carapace
pesé les défauts de la cuirasse
dénuée d'intérét ma carcasse
M'aurais-tu déjé répondu?
Que demandais-je déjé?
mardi, octobre 08, 2002
Glamour
>Toi que connais-tu de l'amour
>Déjà trois calembours glamours
>Si tu dis vrai je le saurai
>A la tombée du jour
De tes gestes improvisés
voilé nos bras bien enlacés
le regard posé à peine délassé
oses une pose à peine déplacée
tiens la pause attitude papier glacé
>Toi qui connais-tu à l'amour
>Déjà trois calembours glamours
>Si tu dis vrai je le saurai
>A la tombée du jour
Que sais-je d'autre encore
Voici ceci est mon corps
Le livre est pour vous
pour la multitude
et la permission dépéchée
Méprenez mes amants
G sans tous G seul avec lui-méme
il sait déjà la géne
>Toi qu'y connais-tu à l'amour
>Déjà trois calembours glamours
>Si tu dis vrai je le saurai
>A la tombée du jour
A l'automne les feuilles mortes
se ramassent à ma porte
c'est la saison des rateaux
en Espagne faut savoir monter au créneau
Le chef est au fourneau
L'épée hors du fourreau
Faut savoir battre le pére tant qu'il est chaud
>Déjà trois calembours glamours
>Si tu dis vrai je le saurai
>A la tombée du jour
De tes gestes improvisés
voilé nos bras bien enlacés
le regard posé à peine délassé
oses une pose à peine déplacée
tiens la pause attitude papier glacé
>Toi qui connais-tu à l'amour
>Déjà trois calembours glamours
>Si tu dis vrai je le saurai
>A la tombée du jour
Que sais-je d'autre encore
Voici ceci est mon corps
Le livre est pour vous
pour la multitude
et la permission dépéchée
Méprenez mes amants
G sans tous G seul avec lui-méme
il sait déjà la géne
>Toi qu'y connais-tu à l'amour
>Déjà trois calembours glamours
>Si tu dis vrai je le saurai
>A la tombée du jour
A l'automne les feuilles mortes
se ramassent à ma porte
c'est la saison des rateaux
en Espagne faut savoir monter au créneau
Le chef est au fourneau
L'épée hors du fourreau
Faut savoir battre le pére tant qu'il est chaud
Assoiffé
Ne me hais pas si férocement
si tu ne sais plus
ce qu'est l'amour
fourchue de haine
ma langue asséne
des paroles assassines
mi-chiennes mi-hyénes
objet de mon désir
voit comme il enfle
lame de fond
assoiffé
assoiffé
assoiffé
je suis assoiffé
assoiffé
assoiffé
assoiffé
je suis assoiffà de femmes
assoiffé
je suis assoiffà de flammes
t'épranderas-tu encore de moi
car j'ai perdu le goût
j'ai peur du dégoût
arrière goût étrange
éponge étanche
épanche ma soif
je penche pour le raggoût
objet de mon désir
vois comme il enfle
lame de fond
à palper
téter
malaxer
lécher
déguster
tordre
arracher
cracher
s'époumonner
laver
avaler
aspirer
rincer
déboulonner
éructer
ne me hais pas si férocement
si tu ne sais plus
ce qu'est l'amour
je suis en friche
si tu ne sais plus
ce qu'est l'amour
fourchue de haine
ma langue asséne
des paroles assassines
mi-chiennes mi-hyénes
objet de mon désir
voit comme il enfle
lame de fond
assoiffé
assoiffé
assoiffé
je suis assoiffé
assoiffé
assoiffé
assoiffé
je suis assoiffà de femmes
assoiffé
je suis assoiffà de flammes
t'épranderas-tu encore de moi
car j'ai perdu le goût
j'ai peur du dégoût
arrière goût étrange
éponge étanche
épanche ma soif
je penche pour le raggoût
objet de mon désir
vois comme il enfle
lame de fond
à palper
téter
malaxer
lécher
déguster
tordre
arracher
cracher
s'époumonner
laver
avaler
aspirer
rincer
déboulonner
éructer
ne me hais pas si férocement
si tu ne sais plus
ce qu'est l'amour
je suis en friche
Crash
Crois-en ou non ces premières paroles
en te croisant durant une petite seconde
j'ai été saisi d'une fracture d'éternité
de cette étincelle qui réveille sans cesse
la promesse d'ivresses nouvelles
Dans la fulgurance du crash
ton visage a impressionné tel un flash
les 512 K de ma mémoire-cache
il s'est fixé sans que je sache
vraiment pourquoi j'en paierai encore cash
je voudrai te montrer du panache
ma maladresse l'entache
de ressentiments puissants à la tâche
ces promesses nous rattachent
nous envahissent d'une joie potache
elles nous lient nous plient puis nous lachent
leurs vaines illusions sont aussi vaches
que des coups de cravache dans la face
ces jours-là on se fache on se détache
de guerre lâche on déterre la hache
voici pour toi les mots que je ne mâche
plus la tendresse se joue des parties de cache-cache
tandis que nos haines se crachent
à coups de cartes mister-crash
nos amours s'arrachent
j'en gratte encore la tache
j'en garde encore la hache
en te croisant durant une petite seconde
j'ai été saisi d'une fracture d'éternité
de cette étincelle qui réveille sans cesse
la promesse d'ivresses nouvelles
Dans la fulgurance du crash
ton visage a impressionné tel un flash
les 512 K de ma mémoire-cache
il s'est fixé sans que je sache
vraiment pourquoi j'en paierai encore cash
je voudrai te montrer du panache
ma maladresse l'entache
de ressentiments puissants à la tâche
ces promesses nous rattachent
nous envahissent d'une joie potache
elles nous lient nous plient puis nous lachent
leurs vaines illusions sont aussi vaches
que des coups de cravache dans la face
ces jours-là on se fache on se détache
de guerre lâche on déterre la hache
voici pour toi les mots que je ne mâche
plus la tendresse se joue des parties de cache-cache
tandis que nos haines se crachent
à coups de cartes mister-crash
nos amours s'arrachent
j'en gratte encore la tache
j'en garde encore la hache
J'pédale
Le long de ce canal
face au vent je pédale
les violons agités du chenal
ont l'aplomb carrément bancal
mais à la verticale un soleil de plomb
ombre ce dédalle de dalles
je trimballe ma timbale
quelques souvenirs se déballent
Un coup je pédale
Et la t'es là
Du coup je m'emballe
la t'es plu là
J'ai la sournoise envie
de revoir cette fille
des conflits déconfits
il ne reste du devis
un vague sourire
à l'horizon s'esquisse
la plage et le rivage
les rafales me découragent
Un coup je pédale
Et la t'es là
Du coup je m'emballe
la t'es plu là
de dépit le visage en nage
j'en oublie les repérages
j'aurai voulu te revoir
sur le chemin de halage
face au vent je pédale
les violons agités du chenal
ont l'aplomb carrément bancal
mais à la verticale un soleil de plomb
ombre ce dédalle de dalles
je trimballe ma timbale
quelques souvenirs se déballent
Un coup je pédale
Et la t'es là
Du coup je m'emballe
la t'es plu là
J'ai la sournoise envie
de revoir cette fille
des conflits déconfits
il ne reste du devis
un vague sourire
à l'horizon s'esquisse
la plage et le rivage
les rafales me découragent
Un coup je pédale
Et la t'es là
Du coup je m'emballe
la t'es plu là
de dépit le visage en nage
j'en oublie les repérages
j'aurai voulu te revoir
sur le chemin de halage
Carlingue
Il me faudrait
connaître tes attraits
et toutes tes formes
avant qu'hélas
sous mes mains difformes
tu ne te déformes
trait par trait
la carlingue
et le portrait
Il me faudrait
connaître tes attraits
et toutes tes formes
avant que lasses
tu ne déformes
sous langue et doigts experts
en gémissements distraits
hun hun
vendredi, septembre 20, 2002
Cordon ombilical
Alors voilà c'est fini
tout arrive à point
pour qui sait l'entendre
même les histoires qui n'auront jamais lieu
et celle à laquelle j'ai cru
pourtant durant un temps
ces pseudo-romances bancales ont toujours
quelque chose qui cloche
un goût moche du trop peu
en bouche pas assez d'estomac
y'a jamais eu de ponpon
y'aura jamais la floche
ce n'est la faute de personne
le feu sacré aura à grand peine
été une petite étincelle
une faible lumiére au bout du tunnel
juste des circonstances atténuantes
pour de profils adaptés à ce genre de jeu
aux répétitions variées infinies
fini de rire depuis
fini de dire
que je casse toujours tout
alors que rien n'existe
tu es lasses d'avance
ton désir s'étouffe
tes réactions absentes
fuyant dans une attente déserte
où est ta réalité
où est donc passée ta joie de vivre
je connais mon moteur dans l'aventure
il tourne à vide rêvant même de sur-régime
je déteste cet apprenti culturiste
s'admirant suintant dans son reflet
tu connais ta rythmique frénétique
tu l'aimes
c'est elle qui définit
la ronde et le rebond
de tes désirs gratifiants
je t'ai respectée plus que tu ne le crois
pourtant il faut accepter
qu'il y ait incompatibilité créative
alors je propose de préserver ce qui reste
car ma vie est trop courte
pour prendre tes coups de canifs
la plaie est à vif
fatiguée des répétitions lâches
à satisfaire une névrose
qui voit la vie en rose
dés qu'un homme prend la pose
au moindre regard qu'il ose
il n'y a pas de haine
plus d'agressivité
plus d'amer de ma part
juste un constat de l'impuissance
un procés verbal sans fierté ni arrogance
mon affection reste sincère
mon estime de toi est entière
il n'y a pas de regrets
mais je n'espère plus
le sens unique et la dérive intégrale
de zéro à l'infini de XX sur XY
n'entretiennent pas forcément
les bons sentiments
comme toi rien à donner à moi
alors toi plus rien recevoir de moi
l'équation des relations binaires
B.A. BA des relations humaines
n'est jamais une opération vaine
si tu fais comme la café
rien qu'à m'exciter
pour des propos fallacieux
alors je ne joue plus à ce vieux jeu
de qui perd gagne les cieux
et te fais mes adieux
sans fleurs ni couronnes
ta voix étranglée de larmes
dans le cornet du téléphone
à ta demande muette déjà dans ton appel
à ta souffrance en errance
répondra vite une nouvelle danse
de la romance aux airs de vacances
de désirs à tout faire valdinguer
je ne m'inquiéte plus pour toi
te donner ce que je n'ai pas
surtout si tu n'en veux pas
c'était sans doute cela
l'allusion et le fond de mon dilemne
l'illusion et les mauvaises promesses
je dirai que j'ai déjé donné
assez
donner c'est donner
abandonner c'est délivrer
je ne veux plus attendre
ma patience en latence
est hors de mon usage
notre vide n'est pas dramatique
mais il ne m'intéresse plus
d'être l'ami, le confident
de tes pulsions
le réconfort de tes coups de cafards
je ne peux plus assister
aux passages à l'acte
manqué en soirées aux avances arosées
pour finir chauffeur échauffé éconduit
alors que combien de fois j'ai rêvé
combler ton désir
à partager des moments
de tendresse ou de fougue
je ne veux plus rien forcer
et comme il n'y a rien
il faut le reconnaître
et ne plus se jouer d'illusion
si tu veux conserver un fil invisible
à raccrocher entre nous
préserves ce qui reste
abstiens-toi désormais de m'appeller
jusqu'à ce que d'autres poules aient picorés mes dents
prolongeons l'abstinence de nos rapports
cela ne devra pas trop t'ennuyer
je reviendrai vers toi
prendre de tes nouvelles
en temps opportun
considères que je suis parti
sans laisser d'adresse
désormais le cordon coupé est tombé.
tout arrive à point
pour qui sait l'entendre
même les histoires qui n'auront jamais lieu
et celle à laquelle j'ai cru
pourtant durant un temps
ces pseudo-romances bancales ont toujours
quelque chose qui cloche
un goût moche du trop peu
en bouche pas assez d'estomac
y'a jamais eu de ponpon
y'aura jamais la floche
ce n'est la faute de personne
le feu sacré aura à grand peine
été une petite étincelle
une faible lumiére au bout du tunnel
juste des circonstances atténuantes
pour de profils adaptés à ce genre de jeu
aux répétitions variées infinies
fini de rire depuis
fini de dire
que je casse toujours tout
alors que rien n'existe
tu es lasses d'avance
ton désir s'étouffe
tes réactions absentes
fuyant dans une attente déserte
où est ta réalité
où est donc passée ta joie de vivre
je connais mon moteur dans l'aventure
il tourne à vide rêvant même de sur-régime
je déteste cet apprenti culturiste
s'admirant suintant dans son reflet
tu connais ta rythmique frénétique
tu l'aimes
c'est elle qui définit
la ronde et le rebond
de tes désirs gratifiants
je t'ai respectée plus que tu ne le crois
pourtant il faut accepter
qu'il y ait incompatibilité créative
alors je propose de préserver ce qui reste
car ma vie est trop courte
pour prendre tes coups de canifs
la plaie est à vif
fatiguée des répétitions lâches
à satisfaire une névrose
qui voit la vie en rose
dés qu'un homme prend la pose
au moindre regard qu'il ose
il n'y a pas de haine
plus d'agressivité
plus d'amer de ma part
juste un constat de l'impuissance
un procés verbal sans fierté ni arrogance
mon affection reste sincère
mon estime de toi est entière
il n'y a pas de regrets
mais je n'espère plus
le sens unique et la dérive intégrale
de zéro à l'infini de XX sur XY
n'entretiennent pas forcément
les bons sentiments
comme toi rien à donner à moi
alors toi plus rien recevoir de moi
l'équation des relations binaires
B.A. BA des relations humaines
n'est jamais une opération vaine
si tu fais comme la café
rien qu'à m'exciter
pour des propos fallacieux
alors je ne joue plus à ce vieux jeu
de qui perd gagne les cieux
et te fais mes adieux
sans fleurs ni couronnes
ta voix étranglée de larmes
dans le cornet du téléphone
à ta demande muette déjà dans ton appel
à ta souffrance en errance
répondra vite une nouvelle danse
de la romance aux airs de vacances
de désirs à tout faire valdinguer
je ne m'inquiéte plus pour toi
te donner ce que je n'ai pas
surtout si tu n'en veux pas
c'était sans doute cela
l'allusion et le fond de mon dilemne
l'illusion et les mauvaises promesses
je dirai que j'ai déjé donné
assez
donner c'est donner
abandonner c'est délivrer
je ne veux plus attendre
ma patience en latence
est hors de mon usage
notre vide n'est pas dramatique
mais il ne m'intéresse plus
d'être l'ami, le confident
de tes pulsions
le réconfort de tes coups de cafards
je ne peux plus assister
aux passages à l'acte
manqué en soirées aux avances arosées
pour finir chauffeur échauffé éconduit
alors que combien de fois j'ai rêvé
combler ton désir
à partager des moments
de tendresse ou de fougue
je ne veux plus rien forcer
et comme il n'y a rien
il faut le reconnaître
et ne plus se jouer d'illusion
si tu veux conserver un fil invisible
à raccrocher entre nous
préserves ce qui reste
abstiens-toi désormais de m'appeller
jusqu'à ce que d'autres poules aient picorés mes dents
prolongeons l'abstinence de nos rapports
cela ne devra pas trop t'ennuyer
je reviendrai vers toi
prendre de tes nouvelles
en temps opportun
considères que je suis parti
sans laisser d'adresse
désormais le cordon coupé est tombé.
La looseuse de bonnes aventures
Comment passe un week-end
en morne teinte illusions des feintes défuntes
en mornes plaintes dans le brouhaha
de fêtes en défaites en rase campagne
d'impudiques parties publiques à l'herbe rase
entre l'agitation des uns
et l'ennui de quelques autres
vous finissez par perdre votre meilleure amie.
Le week-end commencé
en lui dégageant ma guange palpitante
à sa demande expresse implicite
opération à coeur ouvert sans anesthésie
elle l'a piétiné la minute d'aprés
en pratiquant l'esquive ivre
l'irrespect éthylique
d'une adolescence attardée
avec le jeu de la fille facile
qui fuit en avant
se foutant habile de ma poire
à faire pétiller les désirs abrutis
de frétillants demeurés coiffés comme des glands
ma colére a grondé et explosé
J'aurai joué mon jeu à fond
pour ne pas étre pris à défaut
sens unique névrotique d'hystérique chimérique
réduite à ses absurdités mensongéres
à des attitudes stériles frénétiques
Elle sait danser comme un pied tendre
La vie est trop courte
pour prendre des coups de canifs
à satisfaire une névrose
qui croit voir la vie en rose
au moindre regard alléché
en morne teinte illusions des feintes défuntes
en mornes plaintes dans le brouhaha
de fêtes en défaites en rase campagne
d'impudiques parties publiques à l'herbe rase
entre l'agitation des uns
et l'ennui de quelques autres
vous finissez par perdre votre meilleure amie.
Le week-end commencé
en lui dégageant ma guange palpitante
à sa demande expresse implicite
opération à coeur ouvert sans anesthésie
elle l'a piétiné la minute d'aprés
en pratiquant l'esquive ivre
l'irrespect éthylique
d'une adolescence attardée
avec le jeu de la fille facile
qui fuit en avant
se foutant habile de ma poire
à faire pétiller les désirs abrutis
de frétillants demeurés coiffés comme des glands
ma colére a grondé et explosé
J'aurai joué mon jeu à fond
pour ne pas étre pris à défaut
sens unique névrotique d'hystérique chimérique
réduite à ses absurdités mensongéres
à des attitudes stériles frénétiques
Elle sait danser comme un pied tendre
La vie est trop courte
pour prendre des coups de canifs
à satisfaire une névrose
qui croit voir la vie en rose
au moindre regard alléché
mercredi, juillet 31, 2002
Tilt
Bien avant que ne tilte le flipper
quand lentement monte la vapeur
que remonte une impression futile
un frisson grimpe le long de l'échine
tu me parles sans honte
des monts de l'Olympe
de mon dérapage verbal
contrôlé up-to-date à la page
tu me dis fiére
je sais que tu peux mieux faire
tu repasseras pour l'oral
serres-moi serres-moi
serres-moi trés fort dans tes bras
serres-moi serres-moi
inséres moi trés fort dans tes bras
tu commences la main dans mes cheveux
lancinant délicatement
lancinant doucement
tu t'avances et tu me dis je veux
ondulant patiemment
ondulant dolemment
preste je te délèste
de ce célèste accoutrement
et sans aucun déguisement
dans le plus simple dénuement
tu captures sans heurt
une douce langueur
qui s'emballe dans le dédale
des sens de ton corps sculptural
dans des mouvements issus d'un vieux rite tribal
un vieux culte cunnibal
ma bouche effleure tes nerfs à fleur
de peau et dés qu'affleure
le petit bouton de fleur
par défaut, ma langue
qui à le faux défaut de t'offusquer
par le léger musc alléché
sans te brusquer
embusquée telle un franc tireur
switche l'interrupteur
éructeur de goulûs râles
j'enfonce le starter
portes closes
oubliée la pause
ton corps tendu se sur-expose
incisions sur ta lévre inférieure
morsures rougoyantes
le disjoncteur t'exauce
tu fréles la sur-dose
tu flambes tu brûles tu hurles
tu envoies la sauce
j'écûme à cum mieux mieux
le brêleur te met à feu et à cent
milles lieues d'ici et bang
voilé que tilte et retilte le flipper
game over
fin de la première partie
insert your coin
to get to the next level
quand lentement monte la vapeur
que remonte une impression futile
un frisson grimpe le long de l'échine
tu me parles sans honte
des monts de l'Olympe
de mon dérapage verbal
contrôlé up-to-date à la page
tu me dis fiére
je sais que tu peux mieux faire
tu repasseras pour l'oral
serres-moi serres-moi
serres-moi trés fort dans tes bras
serres-moi serres-moi
inséres moi trés fort dans tes bras
tu commences la main dans mes cheveux
lancinant délicatement
lancinant doucement
tu t'avances et tu me dis je veux
ondulant patiemment
ondulant dolemment
preste je te délèste
de ce célèste accoutrement
et sans aucun déguisement
dans le plus simple dénuement
tu captures sans heurt
une douce langueur
qui s'emballe dans le dédale
des sens de ton corps sculptural
dans des mouvements issus d'un vieux rite tribal
un vieux culte cunnibal
ma bouche effleure tes nerfs à fleur
de peau et dés qu'affleure
le petit bouton de fleur
par défaut, ma langue
qui à le faux défaut de t'offusquer
par le léger musc alléché
sans te brusquer
embusquée telle un franc tireur
switche l'interrupteur
éructeur de goulûs râles
j'enfonce le starter
portes closes
oubliée la pause
ton corps tendu se sur-expose
incisions sur ta lévre inférieure
morsures rougoyantes
le disjoncteur t'exauce
tu fréles la sur-dose
tu flambes tu brûles tu hurles
tu envoies la sauce
j'écûme à cum mieux mieux
le brêleur te met à feu et à cent
milles lieues d'ici et bang
voilé que tilte et retilte le flipper
game over
fin de la première partie
insert your coin
to get to the next level
vendredi, juin 28, 2002
La vie ne fait pas le moine
Est-ce qu'à notre époque
où tout ce qui brille est en toc
une lettre sans équivoque
provoque-elle encore un sourire ému
même si en public tu t'en moque-
ras comme d'une vieille loque
d'un rabais promotionnel de choc
de ce bouquet de fleurs en plastoc
égaré dans ta boite aux lettres
Un souffle, un cri et un regard
et tu retournes dans ta douche
je te devine jouant les farouches
mais pour ne pas rester sur la touche
je tente une rentrée centrée
je me lance dans une tentative louche
de séduction par effraction
histoire de faire mouche
histoire d'attirer l'attention
un peu de mystère pour attiser la tension
Du séducteur au vieux dragueur
j'aurai préféré être le second
mais du bord rester le capitaine
de bateau mouche en excursion
minuscule esquif fébril
embarqué pour une promenade
au fil de l'eau à la bouche
avant que mon désir transforme
la ballade en baignade de naïades
désirs transpirants
et sueurs froides
Avec le délai de tes réponses
et le silence de ta messagerie
j'entends jusqu'ici tes jérémiades
roucoulades de poularde en rade
avant que précieuse à la ringarde
tu ne me joues l'histoire l'autruche trucmuche
qui se repasse les plats de son film préféré
Alors je t'envoie ce message vocal peu banal
picqué en vers pour te dire
qu'avec ton cou mou
genoux cailloux hiboux hou hou
tout doux comme tes roudoudoux
planté hanté en T
dans le sable de ton bac
la tête dans le sac
malgré ton sourire affable
les fables que tu accables
et sans que tu aies à te mettre à table,
toi la belle comédienne, l'actrice adorable
la spécialiste des jeux d'ombres
je te redirai à l'envi
que les plumes que tu as dans le cul
font bien ressortir la rondeur de ton postérieur
Et si je te croise
en une toise et pluie de mille ardoises
tu resteras coise
arborant un sourire narquois
tu feras l'embêtée
Il y a longtemps que je ne me réve
plus en vieux dragueur habile
le costume blanc impeccable
le sourire facile
le clin d'oeil faucille
de ce passé imaginaire
il me reste sans complexe
quelques beaux restes
du sexe garder l'appeal
de la caresse la faconde féconde
de prime à bord
j'ai tout les retords
à tors et en travers de la gorge
tu es mon miroir aborré
que je casse pour quitter
ces années de malheur
car le vie ne fait pas le moine
et je ne reste plus une seconde dans l'ombre
de cette citadelle de solitude
où tout ce qui brille est en toc
une lettre sans équivoque
provoque-elle encore un sourire ému
même si en public tu t'en moque-
ras comme d'une vieille loque
d'un rabais promotionnel de choc
de ce bouquet de fleurs en plastoc
égaré dans ta boite aux lettres
Un souffle, un cri et un regard
et tu retournes dans ta douche
je te devine jouant les farouches
mais pour ne pas rester sur la touche
je tente une rentrée centrée
je me lance dans une tentative louche
de séduction par effraction
histoire de faire mouche
histoire d'attirer l'attention
un peu de mystère pour attiser la tension
Du séducteur au vieux dragueur
j'aurai préféré être le second
mais du bord rester le capitaine
de bateau mouche en excursion
minuscule esquif fébril
embarqué pour une promenade
au fil de l'eau à la bouche
avant que mon désir transforme
la ballade en baignade de naïades
désirs transpirants
et sueurs froides
Avec le délai de tes réponses
et le silence de ta messagerie
j'entends jusqu'ici tes jérémiades
roucoulades de poularde en rade
avant que précieuse à la ringarde
tu ne me joues l'histoire l'autruche trucmuche
qui se repasse les plats de son film préféré
Alors je t'envoie ce message vocal peu banal
picqué en vers pour te dire
qu'avec ton cou mou
genoux cailloux hiboux hou hou
tout doux comme tes roudoudoux
planté hanté en T
dans le sable de ton bac
la tête dans le sac
malgré ton sourire affable
les fables que tu accables
et sans que tu aies à te mettre à table,
toi la belle comédienne, l'actrice adorable
la spécialiste des jeux d'ombres
je te redirai à l'envi
que les plumes que tu as dans le cul
font bien ressortir la rondeur de ton postérieur
Et si je te croise
en une toise et pluie de mille ardoises
tu resteras coise
arborant un sourire narquois
tu feras l'embêtée
Il y a longtemps que je ne me réve
plus en vieux dragueur habile
le costume blanc impeccable
le sourire facile
le clin d'oeil faucille
de ce passé imaginaire
il me reste sans complexe
quelques beaux restes
du sexe garder l'appeal
de la caresse la faconde féconde
de prime à bord
j'ai tout les retords
à tors et en travers de la gorge
tu es mon miroir aborré
que je casse pour quitter
ces années de malheur
car le vie ne fait pas le moine
et je ne reste plus une seconde dans l'ombre
de cette citadelle de solitude
jeudi, mai 30, 2002
Go West Young Man Go West
Je suis parti en ballade
un dimanche ensoleillé
avec ma vieille croéte
en cuir dépareillé
toujours par ce doute tenaillé
En marchant vers le parc
j'ai décidé d'aller pélerin
chercher Artaud le marteau Antonin
et ses écrits de Rodez
Go West Young Man
Go West
Autour d'un carrefour en travaux
transformé en voie centrale
plusieurs flics font la circulation
photo surréaliste belge carnaval
canaliser é coups de sifflets un sens unique
Une manif me tombe dessus é entendre
vociférer un flamand fatigué
par ces haut-parleurs syndiqués
je n'ai pas envie de comprendre
Go West Young Man
Go West
Quand arrive le paradis promis
est fermé péle-méle tout se mélange
qu'est-ce que foutent ces fourmis
rouges vertes pommes et jaunes vomi
Ma ballade salée continue
hue erre d'une rue é l'autre
se vautrent des terrasses ensoleillées
de visages de femmes inconnues
souriants yeux mi-clos
Quand je me suis retrouvé nez à nez
avec lui ce vieil Hugo
complice de mon adolescence
attardée
Ici c'est du blabla à la con
évidemment un peu plat
pas de problème je les repasse
Mais il était là à m'attendre
j'en suis convaincu
Il savait que je le croiserai là
Go West Young Man
Go West
Hue Tire à tirelarigo Hugo
Merveilleuses retrouvailles
fantastique découverte
de l'homme à l'envers du miroir
de la grâce dans l'élan
la liberté dans le mouvement
au désir d'être inutile
je tenais un fil futile
je déroulais une filiation
je retrouvais un membre de ma famille
Go West Young Man
Go West
C'est promis j'irai en pélerinage
pour le remercier et accrocher mon fil
pour continuer é tisser
d'improbables liens
Go West Young Man
Go West
un dimanche ensoleillé
avec ma vieille croéte
en cuir dépareillé
toujours par ce doute tenaillé
En marchant vers le parc
j'ai décidé d'aller pélerin
chercher Artaud le marteau Antonin
et ses écrits de Rodez
Go West Young Man
Go West
Autour d'un carrefour en travaux
transformé en voie centrale
plusieurs flics font la circulation
photo surréaliste belge carnaval
canaliser é coups de sifflets un sens unique
Une manif me tombe dessus é entendre
vociférer un flamand fatigué
par ces haut-parleurs syndiqués
je n'ai pas envie de comprendre
Go West Young Man
Go West
Quand arrive le paradis promis
est fermé péle-méle tout se mélange
qu'est-ce que foutent ces fourmis
rouges vertes pommes et jaunes vomi
Ma ballade salée continue
hue erre d'une rue é l'autre
se vautrent des terrasses ensoleillées
de visages de femmes inconnues
souriants yeux mi-clos
Quand je me suis retrouvé nez à nez
avec lui ce vieil Hugo
complice de mon adolescence
attardée
Ici c'est du blabla à la con
évidemment un peu plat
pas de problème je les repasse
Mais il était là à m'attendre
j'en suis convaincu
Il savait que je le croiserai là
Go West Young Man
Go West
Hue Tire à tirelarigo Hugo
Merveilleuses retrouvailles
fantastique découverte
de l'homme à l'envers du miroir
de la grâce dans l'élan
la liberté dans le mouvement
au désir d'être inutile
je tenais un fil futile
je déroulais une filiation
je retrouvais un membre de ma famille
Go West Young Man
Go West
C'est promis j'irai en pélerinage
pour le remercier et accrocher mon fil
pour continuer é tisser
d'improbables liens
Go West Young Man
Go West
dimanche, mai 26, 2002
Quand flam slam
A Eole, dieu vivant dj du vent
Souvent gonflant les poitrines
Souvent gonflé aux platines
Souvent gonflant blondes platines
Souvent ronflant de la poitrine
Quand flam slam
tel Unk_LeSlam
Ton coeur s'enflamme
Dans un ram-dam
Une jam jembé tam-tam
Tout feu tout flam
Si flam slam
à la Unk_LeSlam
C'est du lance-flamme
napalm de lauriers
qui lui reviennent
ca crame et il crâne doucement
pour qu'elles planent
hummmmmm miam-miam
je fume le verbe
comme d'autre l'herbe
en sticks icônes scuds
véritable dealer
dr schweitzer officiel et agréé
il est déjé minuit
toute la gamme de ma came
s'exhale en râles par voix orale
sans prescription médicale ni morale
fuse femme fume c'est du belge
j'allume la méche rebelle
trop belge pour toi
oh ! bonjour et au revoir
cette bréche est une lame de fond
j'emporte tout sur mon passage
pas si con et plus fut-fut que ca
une fine lame ce Unk_LeSlam
qui pointe et perce au jour
une nouvelle réalité
A Eole, dieu vivant dj du vent
Souvent gonflant aux platines
Souvent gonflé de la poitrine
Souvent gonflant les poitrines
Souvent gonflé aux platines
Souvent gonflant blondes platines
Souvent ronflant de la poitrine
Quand flam slam
tel Unk_LeSlam
Ton coeur s'enflamme
Dans un ram-dam
Une jam jembé tam-tam
Tout feu tout flam
Si flam slam
à la Unk_LeSlam
C'est du lance-flamme
napalm de lauriers
qui lui reviennent
ca crame et il crâne doucement
pour qu'elles planent
hummmmmm miam-miam
je fume le verbe
comme d'autre l'herbe
en sticks icônes scuds
véritable dealer
dr schweitzer officiel et agréé
il est déjé minuit
toute la gamme de ma came
s'exhale en râles par voix orale
sans prescription médicale ni morale
fuse femme fume c'est du belge
j'allume la méche rebelle
trop belge pour toi
oh ! bonjour et au revoir
cette bréche est une lame de fond
j'emporte tout sur mon passage
pas si con et plus fut-fut que ca
une fine lame ce Unk_LeSlam
qui pointe et perce au jour
une nouvelle réalité
A Eole, dieu vivant dj du vent
Souvent gonflant aux platines
Souvent gonflé de la poitrine
Mon front fronce
mon front fronce
je sens la fronde
de ma colére qui gronde
en grandes rondes
interminables secondes
elle tourne en rond
j'aimerai l'entendre sur les ondes
la voir onduler dans l'onde fraiche
mais pas de plouf un peu louf
elle reste tapie dans l'ombre
Comme un cordon ombilical
qui ment chêne ancestral
ment péche miraculeuse
de caresser tes boucles blondes
je suis Son tiers-monde
N est ma dette culpabilisée
au rachat que je sais impossible
à la rémission en boucle de rediffusion
les intéréts exponentiels m'étouffent
alors je paie mon tribut
et laisse mourir mon petit peuple
imaginaire grouillant rouillé
je dévalue sans cesse ma monnaie
problème de parité sans perénité
je suis mon propre dictateur
avec ma dévolue goulue cour hystérique
je suis président colonel maréchal
nommé é vie roi autoproclammé
aux pouvoirs divinement médaillés
alors que je suis télé-guidé
télé-guindés-guindaillés
couverts d'honneurs et de médailles en toc
par les conseillers financiers et les services secrets
de mon néocolonisateur
percolateur suintant goutte é goutte
l'opportunisme et l'hypocrisie
et moi qui ai couru après sa reconnaissance
jouant les grands saigneurs
apesanti sur mon trône en toc
dans un décor de cinéma
qui croit encore dans ce spectacle
tragi-comique aux airs d'opérettes
de la grande générosité familiale
j'ai cru longtemps aux grands mythes
et j'ai écrasé mes révoltes populaires
étouffé les feux d'incendie volontaire
mis en sourdine l'opposition
engagé d'anciens tortionnaires
inventé les camps de ré-éducation
chanté des refrains démagos populistes
fait boire à ma propre gloire
pour oublier mes déboires
mais le sang que j'ai sur les mains
n'est pas le bon
mes chances passent une à une
leurs sourires avec
et je reste là comme un con solitaire
mais MERDE
non seulement je suis spolié
mais étouffé dans mon propre vomis
je suis comme un homme à l'amer
j'aimerai pouvoir m'arracher menu
l'amputer du tronc
lui tirer mes viscéres angoissés
les uns aprés les autres
dérouler l'intestin gréle
et couper court à tout
tchok
je sens la fronde
de ma colére qui gronde
en grandes rondes
interminables secondes
elle tourne en rond
j'aimerai l'entendre sur les ondes
la voir onduler dans l'onde fraiche
mais pas de plouf un peu louf
elle reste tapie dans l'ombre
Comme un cordon ombilical
qui ment chêne ancestral
ment péche miraculeuse
de caresser tes boucles blondes
je suis Son tiers-monde
N est ma dette culpabilisée
au rachat que je sais impossible
à la rémission en boucle de rediffusion
les intéréts exponentiels m'étouffent
alors je paie mon tribut
et laisse mourir mon petit peuple
imaginaire grouillant rouillé
je dévalue sans cesse ma monnaie
problème de parité sans perénité
je suis mon propre dictateur
avec ma dévolue goulue cour hystérique
je suis président colonel maréchal
nommé é vie roi autoproclammé
aux pouvoirs divinement médaillés
alors que je suis télé-guidé
télé-guindés-guindaillés
couverts d'honneurs et de médailles en toc
par les conseillers financiers et les services secrets
de mon néocolonisateur
percolateur suintant goutte é goutte
l'opportunisme et l'hypocrisie
et moi qui ai couru après sa reconnaissance
jouant les grands saigneurs
apesanti sur mon trône en toc
dans un décor de cinéma
qui croit encore dans ce spectacle
tragi-comique aux airs d'opérettes
de la grande générosité familiale
j'ai cru longtemps aux grands mythes
et j'ai écrasé mes révoltes populaires
étouffé les feux d'incendie volontaire
mis en sourdine l'opposition
engagé d'anciens tortionnaires
inventé les camps de ré-éducation
chanté des refrains démagos populistes
fait boire à ma propre gloire
pour oublier mes déboires
mais le sang que j'ai sur les mains
n'est pas le bon
mes chances passent une à une
leurs sourires avec
et je reste là comme un con solitaire
mais MERDE
non seulement je suis spolié
mais étouffé dans mon propre vomis
je suis comme un homme à l'amer
j'aimerai pouvoir m'arracher menu
l'amputer du tronc
lui tirer mes viscéres angoissés
les uns aprés les autres
dérouler l'intestin gréle
et couper court à tout
tchok
jeudi, mai 23, 2002
I don't care if you're going nowhere
Envoies les à la merde
ces pauvres imbéciles
heureux par deux
qui colportent à porte leur watchtower
tours de guét-à-pens
twin jumelles
pour ne pas voir plus loin
que le bout de leur nez
tourelles à frelons
véritables nids de guêpes
annonéant bibliquement
un retour en arrière de 2000 ans
Envoies les paître
ces prêtres persécuteurs
ils investiraient naïvement
dans le transport de l'énergie
boursicoteurs à la petite heure
qu'on ne serait pas étonnà une nuit divine
dans une sainte panne de courant
d'entendre annoncé
le grand soir arrivé
du jugement dernier
à faire frémir les félons
à hurler le grand repentir
par leur inquisition enfin réincarnée
I don't care if you're going nowhere
Pendant la panne à Dieux,
une grande panne assez mondialisée
adieu tévé ombilicale connectée 24 par 7
sur la mise du monde
la misère de nos frères
de leur malheur qui nous isole
nous satisfait de notre pauvre sort
anesthésique consommation frénétique
Une interruption volontaire grossière
des programmes jugés trop obscènes
pour laisser place nette aux prédicateurs
connectés en ligne sur nos cartes de crédits
prêt à tempérament effrontément
hypothéquées toutes nos chances
d'indépendance et de liberté
des marchés qui s'effondrent
des piétinés qui s'écroulent
des foulés refoulés à défouler
dans la souffrance, dans l'errance
dans la tente des révolutions
place du ché ou gué du verra
mais elles ne sont pas
pour ceux qu'on croit
les rêves solutions universelles
seulement pour ceux qui croient
la sainte foi démarchée
I don't care if you're going nowhere
Alors pour faire du business avec eux
tu deviens charpentier
comme le pére de l'autre
"je suce" prêt à tout pour réussir
annoncer prophéties par tours de magie
miracles par tours de passe passe
vieux détours de show-bizz man
tel un garcimore too much
Hà hà hà encore raté
Tu leur feras des boites en sapin
minouches comme des mariouchkas
pour ranger tous leurs fidèles
apprentis repentis arpentés par la foi nouvelle
promettant feu promethée le paradis perdu
brûlant d'une flamme ravivée
plastifié pour l'éternité en plastic money
enfin rassurés d'attendre en vain
la résurrection des élus
I don't care if you're going nowhere
Renvoies les à la merde
ses colporteurs esclavagistes
vociférant leurs écritures à la main
avant que des airbus flambants neufs
aux trajectoires déviées par d'autres déviants
ne viennent s'exploser le cockpit
et la carlingue dézinguée
dans leurs watchtowers
d'un 11 septembre parmi d'autres
affolant prescripteurs et prompteurs
raffolant de commandeurs des croyants
d'ordonnateurs des grands messes
d'animateurs de talk show
real tivi fascisante fascinante lancinante
à remontrer jusqu'au lavage de cerveau
à démontrer comme hallucination collective
à qui cherche à terroriser qui
à qui profite le cri dans le bruit
et le café-crime expresso semi-automatique
les mites pour ronger le mythe
dans son éternità plastifiée
idées reéues purifiées
idées offertes stérilisées
à plastiquer à coups de bings et de bangs.
I don't care if you're going nowhere
real life - la vraie vie est ailleurs -
que sur ces écrans opiacés du peuple
plaques opaques pacifiées
où les coupables désignés
s'expriment par aveux vidéos explicites
trop laids pour étre faux
en real confession recorded just for fun
1 euro 40 la minute sur O900
index tendu sur fond de grosses kalachnikov
poémes lyriques gravés à méme leurs crosses
apocalyptiques réves orgasmiques
les cordes de l'empire sont trop grosses
ils doivent réver de grands nettoyages
lavages à sec et sans élan
broyages de masse motorisé
achétes mes machettes en cachette
et répands le souffle de notre foi
exploses par la colére de nos priéres
sculptes ces corps comme des totems
voues les à notre plus grande gloire
décapites ces corps infidéles
taillades ces enfants modéles
ces femmes à notre image
secoues ces vieux courbes
perfores ces chairs trop flasques
arraches ces oreilles sourdes à nos hurlements
écrases ton propre reflet
déformes le dans mon miroir
vociféres l'hallali
jouis ta haine dans ces vierges vagins
humilies ces méles décharnés apeurés
déchiquétes les dans l'odeur de la poudre
impures souillures à laver dans le sang
de leurs péchés devant le trés haut
l'inaccessible l'inasouvible l'inamovible
Nous disparaétrons fatigués et repus
Protégés et bénis oui-oui
néaies crainte les médias te succéderont
charogner les derniers souffles
mettre en scéne leur soupe
couper et remonter tes exploits
pour booster leur audience
stimuler leurs sponsors
et relancer la consommation
I don't care if you're going nowhere
Renvoies les à leur merde
ces apôtres colporteurs
de l'apocalypse au porte à porte
Ils doivent fantasmer chaque soir
Ils se taisent sur leurs chaises
devant les juteux jité tévé
Attendant de juter le suintant plaisir
de l'heure promise en refrain monotone
pour être autorisé à trucider l'autochtone
exhibant le soir de la grande panne
comme la céléste manne
victoire de leur rédemption assurée
corne déabondance éternelle
I don't care if you're going nowhere.
ces pauvres imbéciles
heureux par deux
qui colportent à porte leur watchtower
tours de guét-à-pens
twin jumelles
pour ne pas voir plus loin
que le bout de leur nez
tourelles à frelons
véritables nids de guêpes
annonéant bibliquement
un retour en arrière de 2000 ans
Envoies les paître
ces prêtres persécuteurs
ils investiraient naïvement
dans le transport de l'énergie
boursicoteurs à la petite heure
qu'on ne serait pas étonnà une nuit divine
dans une sainte panne de courant
d'entendre annoncé
le grand soir arrivé
du jugement dernier
à faire frémir les félons
à hurler le grand repentir
par leur inquisition enfin réincarnée
I don't care if you're going nowhere
Pendant la panne à Dieux,
une grande panne assez mondialisée
adieu tévé ombilicale connectée 24 par 7
sur la mise du monde
la misère de nos frères
de leur malheur qui nous isole
nous satisfait de notre pauvre sort
anesthésique consommation frénétique
Une interruption volontaire grossière
des programmes jugés trop obscènes
pour laisser place nette aux prédicateurs
connectés en ligne sur nos cartes de crédits
prêt à tempérament effrontément
hypothéquées toutes nos chances
d'indépendance et de liberté
des marchés qui s'effondrent
des piétinés qui s'écroulent
des foulés refoulés à défouler
dans la souffrance, dans l'errance
dans la tente des révolutions
place du ché ou gué du verra
mais elles ne sont pas
pour ceux qu'on croit
les rêves solutions universelles
seulement pour ceux qui croient
la sainte foi démarchée
I don't care if you're going nowhere
Alors pour faire du business avec eux
tu deviens charpentier
comme le pére de l'autre
"je suce" prêt à tout pour réussir
annoncer prophéties par tours de magie
miracles par tours de passe passe
vieux détours de show-bizz man
tel un garcimore too much
Hà hà hà encore raté
Tu leur feras des boites en sapin
minouches comme des mariouchkas
pour ranger tous leurs fidèles
apprentis repentis arpentés par la foi nouvelle
promettant feu promethée le paradis perdu
brûlant d'une flamme ravivée
plastifié pour l'éternité en plastic money
enfin rassurés d'attendre en vain
la résurrection des élus
I don't care if you're going nowhere
Renvoies les à la merde
ses colporteurs esclavagistes
vociférant leurs écritures à la main
avant que des airbus flambants neufs
aux trajectoires déviées par d'autres déviants
ne viennent s'exploser le cockpit
et la carlingue dézinguée
dans leurs watchtowers
d'un 11 septembre parmi d'autres
affolant prescripteurs et prompteurs
raffolant de commandeurs des croyants
d'ordonnateurs des grands messes
d'animateurs de talk show
real tivi fascisante fascinante lancinante
à remontrer jusqu'au lavage de cerveau
à démontrer comme hallucination collective
à qui cherche à terroriser qui
à qui profite le cri dans le bruit
et le café-crime expresso semi-automatique
les mites pour ronger le mythe
dans son éternità plastifiée
idées reéues purifiées
idées offertes stérilisées
à plastiquer à coups de bings et de bangs.
I don't care if you're going nowhere
real life - la vraie vie est ailleurs -
que sur ces écrans opiacés du peuple
plaques opaques pacifiées
où les coupables désignés
s'expriment par aveux vidéos explicites
trop laids pour étre faux
en real confession recorded just for fun
1 euro 40 la minute sur O900
index tendu sur fond de grosses kalachnikov
poémes lyriques gravés à méme leurs crosses
apocalyptiques réves orgasmiques
les cordes de l'empire sont trop grosses
ils doivent réver de grands nettoyages
lavages à sec et sans élan
broyages de masse motorisé
achétes mes machettes en cachette
et répands le souffle de notre foi
exploses par la colére de nos priéres
sculptes ces corps comme des totems
voues les à notre plus grande gloire
décapites ces corps infidéles
taillades ces enfants modéles
ces femmes à notre image
secoues ces vieux courbes
perfores ces chairs trop flasques
arraches ces oreilles sourdes à nos hurlements
écrases ton propre reflet
déformes le dans mon miroir
vociféres l'hallali
jouis ta haine dans ces vierges vagins
humilies ces méles décharnés apeurés
déchiquétes les dans l'odeur de la poudre
impures souillures à laver dans le sang
de leurs péchés devant le trés haut
l'inaccessible l'inasouvible l'inamovible
Nous disparaétrons fatigués et repus
Protégés et bénis oui-oui
néaies crainte les médias te succéderont
charogner les derniers souffles
mettre en scéne leur soupe
couper et remonter tes exploits
pour booster leur audience
stimuler leurs sponsors
et relancer la consommation
I don't care if you're going nowhere
Renvoies les à leur merde
ces apôtres colporteurs
de l'apocalypse au porte à porte
Ils doivent fantasmer chaque soir
Ils se taisent sur leurs chaises
devant les juteux jité tévé
Attendant de juter le suintant plaisir
de l'heure promise en refrain monotone
pour être autorisé à trucider l'autochtone
exhibant le soir de la grande panne
comme la céléste manne
victoire de leur rédemption assurée
corne déabondance éternelle
I don't care if you're going nowhere.
mardi, mai 21, 2002
crema e gusto
Céest du hip hop secoué house électro
Des séquences déconstruites
Aux conséquences fortuites
Des boucles sans fin
Comme des cheveux déange
Aux extraits précis de quintessence
Descente motor bass dense
Pour rouler jusqu'a l'absence
Faire vibrer groover les corps
Sur le dance floor en fleur
Eparpillé de filles et de lumières par millier
Boissons gazeuses raides bulles glace pillée
Je détourne les maux c'est facile
Gracile comme lucille
Je coupe comme la faucille
Au travers des apparences
Des appâts rances
Je fauche chauffe recolle tof les morceaux
Je dégaze comme un chalut
Et laisse filer fier mon sillage irisé
Je joue les gros gras, les gros bras, les gros tas
Mais ce qui importe c'est la porte ouverte
ce qui emporte qui remporte mon adhésion
Mixe dj ces disques scratchés usés
scotché à tes platines
Fixe les lueurs de l'aube
Le rythme est binaire
Ta mine débonnaire
La crême et le goût mon amour
Crema e gusto mi amor
Le meilleur la crême de la crême
Je percute comme un ange déchu
De wong kar waé comme nous osons
Jospéhine l'émotion saturée des couleurs vives
Les halos floutés servent de décors
A des sitcoms tellement bien fait
Dans leur banalité quotidienne
Que nos vies projetées
S'y retrouvent exaltées
De la réalité à l'affliction
Il n'y a quand même pas
Qu'un traître pas mon amour
Maigre maître qu'on envoie paître
L'étre et le paraître se parasitent
Se brouillent en une image floue
Où l'apparat des contours
Détoure le leurre déivoire
Histoire d'y voir plus clair
Etre ou ne paraître là est la question
Naître ou n'apparaître peut-étre
Encore une question sans fin
Une boucle, un loop transi de DJ Loopélavion !
Des séquences déconstruites
Aux conséquences fortuites
Des boucles sans fin
Comme des cheveux déange
Aux extraits précis de quintessence
Descente motor bass dense
Pour rouler jusqu'a l'absence
Faire vibrer groover les corps
Sur le dance floor en fleur
Eparpillé de filles et de lumières par millier
Boissons gazeuses raides bulles glace pillée
Je détourne les maux c'est facile
Gracile comme lucille
Je coupe comme la faucille
Au travers des apparences
Des appâts rances
Je fauche chauffe recolle tof les morceaux
Je dégaze comme un chalut
Et laisse filer fier mon sillage irisé
Je joue les gros gras, les gros bras, les gros tas
Mais ce qui importe c'est la porte ouverte
ce qui emporte qui remporte mon adhésion
Mixe dj ces disques scratchés usés
scotché à tes platines
Fixe les lueurs de l'aube
Le rythme est binaire
Ta mine débonnaire
La crême et le goût mon amour
Crema e gusto mi amor
Le meilleur la crême de la crême
Je percute comme un ange déchu
De wong kar waé comme nous osons
Jospéhine l'émotion saturée des couleurs vives
Les halos floutés servent de décors
A des sitcoms tellement bien fait
Dans leur banalité quotidienne
Que nos vies projetées
S'y retrouvent exaltées
De la réalité à l'affliction
Il n'y a quand même pas
Qu'un traître pas mon amour
Maigre maître qu'on envoie paître
L'étre et le paraître se parasitent
Se brouillent en une image floue
Où l'apparat des contours
Détoure le leurre déivoire
Histoire d'y voir plus clair
Etre ou ne paraître là est la question
Naître ou n'apparaître peut-étre
Encore une question sans fin
Une boucle, un loop transi de DJ Loopélavion !
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